Pour beaucoup d’entre nous, la période des vacances d’été s’achève, nous sommes dans le redémarrage d’une nouvelle année scolaire ou d’une nouvelle campagne d’activités. Il va falloir reprendre les occupations habituelles, le travail, les trajets quotidiens. Mais cela s’accompagne probablement aussi de nouveaux projets, de nouvelles relations, peut-être d’un changement géographique qui tous nécessitent une nouvelle organisation, pas forcément facile à mettre en place. Comme nous sommes tous différents, certains se sentent très stimulés à l’idée de ces changements, alors que d’autres les redoutent. Inversement, ceux-ci sont probablement rassurés par la reprise d’une certaine routine quotidienne, alors que ceux-là, détestant cette même routine, se projettent déjà dans de futures escapades.
Avant de nous plonger tête baissée dans cette nouvelle
saison, avons-nous pris le temps de faire un petit bilan de cette période
estivale qui s’achève, pour en récolter les fruits et les savourer ?
Comment l’avons-nous vécue ? Si j’ai pu vivre au mieux ce qu’il m’était
donné de vivre, si j’ai pleinement profité de ce temps d’été, je peux
capitaliser ces bons souvenirs en me remémorant les bons moments passés, en
échangeant avec d’autres et en les racontant ou en revoyant les photos ou les
films de ces moments. Alors je me constitue en quelque sorte une réserve
d’énergie dans laquelle je vais pouvoir puiser pour redémarrer dans des
conditions optimales.
Si cela n’a pas été le cas, si j’ai vécu des événements
pénibles ou des deuils, si j’ai été gagné par le climat de morosité et même de
peur qui se diffuse actuellement dans notre société française, je peux tout de
même positiver. Même dans les moments les plus difficiles, je prétends, moi Renaud
Cherel, qu’il y a toujours moyen de poser un regard positif sur ce qui a été
vécu, et je parle d’expérience. Je peux par exemple sélectionner dans mes
souvenirs de l’été les meilleurs instants – il doit bien s’en trouver tout de
même – pour m’en faire un bouquet. Je peux aussi tirer de mes expériences moins
agréables ou de mes échecs des leçons pour la suite : car – on ne le
répètera jamais assez – c’est en surmontant ses échecs que l’on finit par
réussir. Et dans tous les cas, je peux me répéter : « ne regrette
rien », car aucun regret ne transformera le passé. Mieux vaut me tourner
vers le futur et considérer la meilleure manière de l’aborder, à partir de ce
que je suis aujourd'hui et des conditions dans lesquelles je me trouve.
Dernière précaution : il me faut évaluer de quoi je
suis capable, de façon à ne pas me lancer dans des entreprises trop hasardeuses
que je n’arriverais pas à conclure. Cet avertissement n’aura probablement aucun
effet pour ceux d’entre nous qui sont stimulés par la prise de risques et pour
qui l’audace est une seconde nature. Mais avec le temps et l’expérience, même
ceux-là s’assagiront !
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