Reprenons notre liste d’outils pour réduire le stress.
4 - Positiver
Une façon très efficace de combattre le stress, c’est de positiver ! Nous avions évoqué en novembre l’attitude « être inconditionnellement positif ». Il ne s’agit pas d’être naïf et de décider que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais concrètement, si une situation inattendue vous stresse, un événement imprévu vous angoisse, au lieu de paniquer, vous pouvez tenter de prendre du recul. Est-ce vraiment catastrophique ? Sûrement pas. Dédramatisez, relativisez et faites la différence entre les problèmes graves et les petits soucis du quotidien. En entretenant des pensées positives, vous diminuerez l'emprise du stress sur votre esprit.
5 - Lâcher prise
Reconnaître que l’on ne peut pas tout maîtriser, même dans les domaines où l’on est extrêmement compétent. Lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu, savoir revenir au calme et à une attitude lucide pour agir avec justesse. Apprendre peu à peu à accepter les différents événements, heureux ou malheureux, qui se présentent, dans notre vie privée comme dans l’activité professionnelle.
Ysé Tardan-Masquelier, grande spécialiste du yoga, explique que le lâcher-prise débute dans le corps :
« C’est une expérience physique de relâchement des tensions. Comme d’autres traditions et techniques psychocorporelles, le yoga invite à cette expérience grâce à un travail de respiration, de prise de conscience des sensations. Il s’agit alors d’oublier un peu notre attitude volontariste d’Occidentaux, nos crispations mentales, pour atteindre une connaissance plus vaste, faite d’abandon et de confiance. »
Car il y a interactions entre les pensées, les émotions, le psychisme et le corps physique. Les grands médecins, philosophes et penseurs de l’Antiquité affirmaient que l’esprit influence la santé et vice versa (Mens sana in corpore sano) et la science actuelle commence à le confirmer. S’il est reconnu qu’un excès de stress a une influence négative sur la santé, inversement le relâchement physique des tensions dans notre corps agit sur notre état de stress.
Mais alors, faut-il se détendre au point de laisser faire, voire de tout laisser aller dans son existence ?
« Certainement pas, précise Gilles Farcet. Cela n’a rien à voir avec une attitude passive, négative ou fataliste. Si je reconnais que je n’ai que peu de maîtrise sur les événements, je peux en revanche toujours agir dans l’instant présent. »
Chaque matin Patrick allume la lumière en se levant. Un jour, il appuie sur l’interrupteur et rien ne vient. Il essaie encore : rien. Son premier réflexe, c’est de rager, pester, il a envie de taper sur l’interrupteur. Et puis non, il lâche prise, il respire un grand coup et différentes solutions lui viennent alors à l’esprit : vérifier que l’ampoule n’est pas grillée, qu’un plomb n’a pas sauté, passer chez le quincaillier, appeler un électricien…
Quand je lâche sur ma volonté de tout maîtriser, mon horizon s’ouvre. Il est rare qu’une situation soit complètement bloquée. L’impression d’être dans une impasse signifie d’ailleurs souvent que l’on n’a pas encore lâché prise.
Stopper l’attitude résignée ou réactive qui ne fait que créer des résistances. Accepter que le résultat final d’une action ne soit pas entre mes mains. Prendre du recul, se mettre en position d’observateur par rapport aux choses ou aux événements.
Renaud CHEREL
Voir aussi dans ce blog :
Le stress
10 outils pour gérer le stress (1-2)
10 outils pour réduire le stress (3)
10 outils pour réduire le stress (6-7)
10 outils pour réduire le stress (8-10)
Liens externes :
Lâcher prise
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