Echange sur l'amitié:
-« Quand j’y réfléchis, dit Coralie, je n’ai pas beaucoup d’amis. La plupart des gens que je connais, ce sont des relations de travail, des voisins, des personnes que je côtoie mais à qui je ne confie que peu de choses personnelles. J’ai une seule vraie amie, que je connais depuis la classe primaire, et à qui je peux tout dire.
- C’est
marrant, répond Alexis, moi c’est tout le contraire : je connais beaucoup
de monde et j’ai plein d’amis, que ce soit au boulot, dans mon club de sport,
dans mon quartier. Je me lie aisément avec les gens et ils me racontent facilement
leur vie. Et quand j’ai besoin d’un coup de main, il me suffit de passer
quelques coups de fil pour que plein de copains viennent m’aider !
- Pour
moi, dit Elsa, l’amitié c’est comme un bon vin : ça se consomme avec
modération et ça se savoure. J’ai quelques très bonnes amies avec qui je
partage fréquemment et en profondeur, et je sais que je peux compter sur elles
en cas de coup dur. Pour le reste de mes connaissances, j’ai de très bonnes
relations dans un domaine particulier qui nous est commun, mais nous
n’échangeons pas tellement sur d’autres sujets.
- Vous
avez de la chance d’avoir des amis, remarque Benjamin. Je ne crois pas en avoir…
Je me sens plutôt seul par moments. Depuis cinq ans que j’habite ici, je ne
connais pratiquement personne. Au bureau, c’est pareil. Les collègues sont
assez sympas mais les relations demeurent superficielles. Et puis je me méfie
un peu : certains te font un grand sourire par devant et disent du mal de
toi dès que tu as le dos tourné… »
Selon
les auteurs qui se sont penchés sur la question de l’amitié, on peut définir
différents degrés sur l’échelle des liens que nous entretenons avec les autres.
Avec un dénominateur commun plus ou moins marqué : le partage et la
réciprocité.
Avec
le pseudo-ami, ce n’est pas toujours le cas. Dès que nous avons des problèmes,
il disparaît, il est occupé ailleurs ; par contre il n’hésite pas à nous
solliciter pour le tirer d’embarras. Dans d’autres cas, il n’est là que pour
nous donner des conseils en cas de problème, assumant la position de sauveur,
sans jamais accepter d’être aidé.
L’ami
ordinaire, ou le bon copain, partage avec nous les bons moments, certains
loisirs ou passions communes, ou encore des intérêts communs dans l’activité
professionnelle. On échange facilement des nouvelles, des encouragements et des
services réciproques.
L’ami
proche nous engage davantage dans une relation de confiance réciproque. On peut
partager avec lui un certain nombre de choses vécues et d’émotions, mais il ne
bénéficie pas de toutes nos confidences.
Avec
le meilleur ami, l’on partage toutes les relations décrites plus haut, mais
avec un plus fort degré d’intimité : c’est le confident de longue date,
qui nous apprécie et nous aime pour ce que l’on est, et non pas sur les
apparences.
Et vous, comment vous situez-vous en amitié ?
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Renaud CHEREL
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