Il y a plusieurs façons de définir la période de temps
correspondant à la saison d’hiver. L’hiver astronomique débute lors du solstice
d’hiver et se termine à l’équinoxe, qui marque le début du printemps. Le
solstice d’hiver correspond au moment de l’année où, dans la course de la
planète terre autour du soleil, la position apparente de celui-ci atteint son
extrême sud. Cela correspond donc à la nuit la plus longue dans l’hémisphère
nord, et inversement la plus courte dans l’hémisphère sud qui, lui, est en été.
Cette position est atteinte en 2015 dans la nuit de lundi 21 à mardi 22 décembre,
date à partir de laquelle les jours rallongent.
L’hiver météorologique, lui, correspond à la période la plus
froide de l’année, soit pour l’Europe de début décembre à fin février. C’est
cette période-là qui joue principalement sur le cycle des êtres vivants. Pour
les végétaux, cela se traduit par la mort des plantes annuelles, le repos végétatif
pour les vivaces, la perte des feuilles pour les arbres feuillus. L’hiver
influence aussi le comportement des animaux, le repos ou la phase larvaire pour
la plupart des insectes, la migration des oiseaux, l’hibernation pour certains
mammifères ou les changement de pelage pour d’autres.
"Les quatre saisons" (de gauche à droite et de haut en bas : hiver, printemps, été, automne) - Arcimboldo. |
De plus, avec la lumière artificielle et l’usage des écrans
de nos portables et autres tablettes, nous malmenons aussi nos rythmes
circadiens. Cette désynchronisation n’est pas sans effets sur notre santé
physique et psychique : elle contribue à nous stresser davantage et nous fragilise.
Elle provoque non seulement des effets passagers comme des « coups de
pompe » ou de petites déprimes, mais peut aussi avoir des conséquences beaucoup
plus graves, préparant le terrain à des affections lourdes, cancers, maladies cardiaques
ou rénales…
En étant plus
attentifs à nos rythmes biologiques, nous nous garantissons une meilleure
qualité de vie. À chacun, évidemment, de composer avec les contraintes,
professionnelles ou autres, auxquelles il doit faire face. Mais lorsque nous sommes
obligés de bousculer nos rythmes biologiques, pensons à mettre en place des
ajustements qui nous permettront de compenser, au moins en partie, ces
perturbations.
Que ces considérations ne nous empêchent pas, bien sûr, de
vivre pleinement les fêtes de fin d’année. Joyeux Noël à tous !
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Le cycle des saisons de notre vie: hiver et printemps
Début d'hiver
Renaud CHEREL
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