La semaine dernière, nous avons vu comment nous pouvions envisager notre vie comme une succession de cycles, chacun présentant un chapitre de vie et une transition de vie. Le chapitre de vie comprend la phase de conquête (été) et la phase de stagnation (automne). Notons en outre que la tradition chinoise ajoute une saison intermédiaire, qu’on pourrait appeler « Récolte » ou « Fin d’été », non prise en compte par Hudson mais dont je dirai un mot ici.
Balles de paille dans un champ de blé (photo R Cherel) |
La Stagnation
C’est la saison d’automne. Au bout d’un certain temps, le cœur n’y est plus, on a fait le tour de la question, on a accompli ce qu’il y avait à faire. On peut parler de fardeau, la personne peut ressentir du cafard, de la démotivation, de l’ennui lié à la répétition, de la colère ; cela peut être même l’impasse, on se sent pris au piège.
En automne, les feuilles meurent et tombent. Mais dans notre société, on cherche à tout prix à éviter la mort, on voudrait rester dans la plénitude d’un éternel été. En se débarrassant de ses vieilles feuilles, l’arbre révèle sa forme basique, l’architecture de son tronc et de ses branches. Le coach peut aider son client à se poser les bonnes questions : « Est-ce que je ne tiens pas trop à de vieilles habitudes qui ne me servent plus ? Est-ce que je sais revenir à l’essentiel de ce que je suis ? »
La minitransition
C’est la saison d’automne. Au bout d’un certain temps, le cœur n’y est plus, on a fait le tour de la question, on a accompli ce qu’il y avait à faire. On peut parler de fardeau, la personne peut ressentir du cafard, de la démotivation, de l’ennui lié à la répétition, de la colère ; cela peut être même l’impasse, on se sent pris au piège.
En automne, les feuilles meurent et tombent. Mais dans notre société, on cherche à tout prix à éviter la mort, on voudrait rester dans la plénitude d’un éternel été. En se débarrassant de ses vieilles feuilles, l’arbre révèle sa forme basique, l’architecture de son tronc et de ses branches. Le coach peut aider son client à se poser les bonnes questions : « Est-ce que je ne tiens pas trop à de vieilles habitudes qui ne me servent plus ? Est-ce que je sais revenir à l’essentiel de ce que je suis ? »
Début d'automne au parc de Saint-Cloud (photo R. Cherel) |
Arrivés à ce stade, il peut arriver que la personne s’engage dans une mini-transition : un changement qui est ressenti plus comme une révision du chapitre en cours qu’un changement complet de vie. Ce sera une restructuration de ce qui existe déjà, avec la mise en place de stratégies pour améliorer ce qui marche et supprimer ce qui ne marche pas. Par exemple, un réaménagement de mon travail pour qu’il me plaise.
Sinon, la personne va passer par les saisons suivantes (hiver et printemps) qui constituent la transition complétant le cycle de vie. Notons que pour accomplir un cycle complet, toutes les saisons sont nécessaires, aucune n’est meilleure ou plus mauvaise que les autres.
Renaud CHEREL
Voir aussi dans ce blog :
L'automne
Renaud CHEREL
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