Levé tôt ce matin, j’ai gagné la terrasse
pour contempler le ciel encore tout habillé
de son manteau de nuit, avec, éparpillés
des diamants étoilés qui lui conféraient grâce.
Comme s’il se dénudait, de sa chair dévoilant
les rondeurs cristallines, un éclat rosé pointe
vers l’horizon à l’est : l'originale empreinte
de l’aube qui paraît dans son premier élan.
Le jour, sur le coteau, se lève doucement :
enveloppé de brumes, il est dans l’ombre encor ;
couronné de beaux chênes, on dirait le grand corps
d’un énorme animal assoupi faussement
et dont à tout moment on attend le réveil.
Au creux de son giron, des maisons sont blotties ;
je les distingue mal : seraient-ce ses petits
serrés pour la tétée, qui sortent du sommeil ?
enveloppé de brumes, il est dans l’ombre encor ;
couronné de beaux chênes, on dirait le grand corps
d’un énorme animal assoupi faussement
et dont à tout moment on attend le réveil.
Au creux de son giron, des maisons sont blotties ;
je les distingue mal : seraient-ce ses petits
serrés pour la tétée, qui sortent du sommeil ?
Dans le rose naissant du ciel
qui s’éclaircit
un troupeau de nuées aux tons bleu-violacé
comme au pré, lentement, prend le temps de passer.
Juste au-dessus de moi, des nuages bas aussi
très paresseusement circulent dans l’azur,
semblable à des vaisseaux chargés de lourds trésors
qui s’en iraient au loin, tout là-bas vers le nord
dans l’océan du ciel, testant sa démesure.
un troupeau de nuées aux tons bleu-violacé
comme au pré, lentement, prend le temps de passer.
Juste au-dessus de moi, des nuages bas aussi
très paresseusement circulent dans l’azur,
semblable à des vaisseaux chargés de lourds trésors
qui s’en iraient au loin, tout là-bas vers le nord
dans l’océan du ciel, testant sa démesure.
Mais qu’entend-on au loin, quel
sont ces gazouillis ?
Voici que brusquement le silence est troué
par le chant des oiseaux célébrant l’arrivée
du bel astre du jour. Car voici que jaillit
comme sous la pression d’un volcan gigantesque
trouant les cumulus, une lave en fusion
qui envahit le ciel de sa brusque intrusion
et colore leurs bords en fines arabesques.
Voici que brusquement le silence est troué
par le chant des oiseaux célébrant l’arrivée
du bel astre du jour. Car voici que jaillit
comme sous la pression d’un volcan gigantesque
trouant les cumulus, une lave en fusion
qui envahit le ciel de sa brusque intrusion
et colore leurs bords en fines arabesques.
Ornés de festons d’or, les nuages
scintillent
sur le fond bleu du ciel ; c’est alors que surgit,
magnifique, éclatant, tout rempli d’énergie
l’aveuglant dieu soleil dont les rayons qui brillent
inondent tout le ciel. Son orbe safrané
majestueusement émerge à l’horizon
avant de s’élancer, tel un bel étalon
dans sa course diurne : un jour nouveau est né.
sur le fond bleu du ciel ; c’est alors que surgit,
magnifique, éclatant, tout rempli d’énergie
l’aveuglant dieu soleil dont les rayons qui brillent
inondent tout le ciel. Son orbe safrané
majestueusement émerge à l’horizon
avant de s’élancer, tel un bel étalon
dans sa course diurne : un jour nouveau est né.
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