Il est possible de transformer un échec en étape vers la réussite, à condition de suivre quelques règles :
Admettre l’erreur
Tatiana n’aime pas reconnaître ses erreurs ; elle a
souvent d’excellentes raisons pour expliquer pourquoi les choses se sont
passées ainsi, et pourquoi les circonstances se sont liguées contre elles à ce
moment-là précisément.
Ronald, de son côté, a aussi beaucoup de mal à se remettre
en cause et trouve toujours un bouc émissaire : si le projet n’a pas
fonctionné, c’est la faute à Untel qui n’a pas respecté la procédure…
Yolande, à l’inverse, se remet constamment en cause et a
facilement tendance à se culpabiliser : avant même d’avoir analysé les
causes de l’échec, la voilà qui se torture intérieurement : « J’ai
encore dû faire une erreur de plus, quelle idiote, je suis vraiment
nulle ! »
Il peut arriver que l’échec soit dû à des événements
totalement extérieurs impossibles à maîtriser. Mais très souvent l’échec est
lié à des erreurs commises lors de la préparation ou l’exécution du projet. La
première condition, c’est donc de reconnaître l’erreur commise, si erreur il y
a eu, d’admettre les faits le plus objectivement possible, sans chercher de
fausses excuses et sans blâmer les autres pour une affaire dont on est
responsable. Sans cette prise de conscience, l’amélioration ne sera pas
possible. Pour autant, la première déception passée, il ne s’agit pas de se
dévaloriser ou de se culpabiliser en ruminant sur son inaptitude.
Analyser l’erreur
L’erreur est rarement due au hasard.
- Elle peut être liée au niveau de compétence technique
de la personne, de son savoir-faire ;
- ou à son état au moment d’accomplir la tâche : fatigue,
distraction, stress…
- Elle peut être aussi la manifestation d’une façon de faire antérieure,
qui avait sa logique propre, et qui donnait des résultats satisfaisants. Sauf
que l’environnement a changé et que cette façon de faire est devenue obsolète.
- Elle peut être liée à une difficulté à juger la situation ou à
anticiper.
- Elle peut aussi être liée à dans problèmes de communication, à une
mauvaise définition de l’objectif, pas claire ou fragmentaire.
En analysant en quoi consistait l’erreur et dans quelles
circonstances elle a conduit à l’échec, il sera possible de trouver des
solutions pour l’éviter et de construire une stratégie gagnante.
Élaborer des solutions
Pour mettre en place des solutions, il est utile de se
placer du point de vue de l’autre afin d’analyser plus objectivement les faits
et éventuellement établir les responsabilités de chacun. On pourra aussi
solliciter d’autres opinions ou commentaires, notamment de la part de personnes
expérimentées.
Chaque type d’erreur va générer sa propre solution
adaptée : c’est ainsi que se mettra en place une procédure.
Pour des tâches complexes, une manière de faire très
efficace consiste à établir une check-list, comme celles utilisées dans
l’aviation. Par exemple, la mise en place récente (en 2010) en France d’une
check-list « Sécurité du patient en bloc opératoire » a permis de
diminuer de façon significative les problèmes postopératoires.
Renaud Cherel
Ce message vous a plu ? Vous pouvez voir aussi dans ce blog :
L'échec, étape vers la réussite
Échecs et erreurs
Liens externes :
Apprenez de vos erreurs et surmontez vos échecs pour progresser
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