Réflexions d'un coach spécialisé dans les transitions, à partir des événements et rencontres de la vie quotidienne...

lundi 16 septembre 2013

Améliorer l'estime de soi


Améliorer l’estime de soi ne se fait pas en un claquement de doigts, évidemment ! Pour progresser, il me semble nécessaire de passer par plusieurs étapes successives :

- Où en suis-je ?
D’abord, établir ce que l’on pourrait appeler un diagnostic : où est-ce que j’en suis ? Il est très rare que l’on se trouve « nul » partout et toujours : même si je déprime aujourd'hui, il y a certainement eu des moments dans le passé où je me sentais bien. Quels sont les situations où je me sens à l’aise, où mon estime de moi est bonne, et inversement les situations où c’est tout le contraire ? Le mieux est de prendre des exemples précis, à la fois dans mon passé ancien et récent, pour éventuellement prendre conscience de mes comportements répétitifs.

De la même façon, identifier la façon dont je réagis face aux autres, quand ils me font des compliments ou au contraire des critiques. Dans quels domaines j’aime qu’on m’apprécie ? Mon apparence physique ? Mes performances sportives ? Mes qualités intellectuelles ? Ma sensibilité et mes qualités de cœur ? Ou bien suis-je surtout sensible au fait qu’on m’aime globalement, pour ce que je suis ? (C’est ce qu’on appelle la reconnaissance inconditionnelle).

Lister les signes de reconnaissance que je reçois régulièrement. Est-ce qu’il y en a assez ? Sinon, lesquels est-ce que j’aimerais recevoir ? Et quels sont les signes négatifs que je ne veux pas ? Enfin, lister les signes que j’envoie aux autres : sont-ils généralement positifs ou négatifs ?

- Où est-ce que je veux aller ?
Ayant établi le constat précédent, je peux imaginer la façon dont je me comporterais si j’avais une très bonne estime de moi. Cet exercice va me permettre d’identifier les domaines à travailler pour m’améliorer : qu’est-ce que je pourrais changer ? Précision : une bonne estime de soi n’est pas synonyme de vanité ou de forfanterie. Au contraire, le besoin d’étaler ses mérites est lié à une insécurité intérieure.

- Quels moyens vais-je utiliser pour y arriver ?
Un moyen simple pour améliorer son estime de soi, c’est de donner aux autres ce que l’on aimerait recevoir soi-même : un compliment, un geste, une aide…

Autre moyen : apprendre à recevoir les critiques constructives. Pour cela, travailler sur une critique reçue récemment. Distinguer ce qui concernait ma personne et mon comportement ; refuser la première (critique inconditionnelle) et voir si effectivement il y a des choses à améliorer dans ma façon de faire. Si oui, en tirer parti et remercier la personne de sa critique constructive.

Quelle est mon exigence vis-à-vis de moi-même ? Si elle est très élevée, n’y a-t-il pas des circonstances où je pourrais baisser la pression ? Dois-je systématiquement être parfait(e) dans tous les cas ? Je peux probablement me donner la permission de faire « moins que parfait » dans certains domaines moins essentiels. Inversement, si mon exigence est basse, je peux focaliser mon énergie sur quelques domaines essentiels.

Pour avancer, un coaching peut aussi être utile…


Renaud Cherel


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Bibliographie :


HAWKES Laurie: 50 exercices d’estime de soi, éd. Eyrolles, Paris 2009. 126 pages.


Les éditions Eyrolles proposent une série de petits livres en forme de carnet intitulés "50 exercices..." Facilement transportables, ils proposent des exercices concrets permettant de se poser les bonnes questions sur une thématique donnée.
Celui-ci ne déroge pas à la règle. Dans cet opuscule, Laurie Hawkes, psychologue et psychothérapeute exerçant en France, propose des exercices inspirés de sa pratique quotidienne. Ceux-ci permettent de se questionner sur soi et sur son rapport aux autres, et les réponses possibles sont assortis de commentaires. Le tout est inspiré de l’analyse transactionnelle.

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