Qu’est-ce que la
chance ? Quand on dit que quelqu’un a de la chance, on pense que le sort
lui est favorable, que les événements qui lui adviennent ont une issue
heureuse.
Dans la vie de tous les
jours, il semble que certaines personnes soient plus favorisées par la chance
que d’autres. Si la chance est totalement liée au hasard, on ne peut que le
constater sans pouvoir rien y faire. Mais peut-on concevoir des conditions
propres à favoriser la chance dans sa vie ? Pour ma part, je pense que
oui. Bien sûr, il peut arriver à chacun de nous des « coups de
chance » qui semblent complètement indépendants de tout ce nous avons pu
faire ; mais il existe aussi une chance qui se cultive, et cette chance-là
peut nous arriver à tous.
Trouver un trèfle à quatre feuilles vous donne-t-il de la chance ? En tout cas, cela prouve que vous avez l’œil ouvert ! |
- Clarifier son
intention : « Qu’est-ce que je veux, au fond ? » Il ne
s’agit pas forcément de se donner des objectifs précis et de tout planifier
dans les moindres détails pour tous les domaines de sa vie, mais plutôt de
cerner son désir, de préciser dans quel sens on aimerait orienter sa vie pour
aller vers un accomplissement de soi. Tant que mes intentions sont floues, tant
que je ne sais pas ce que je recherche, tant que je ne connais pas la direction
dans laquelle je veux aller, comment pourrai-je percevoir les bonnes
opportunités qui me permettraient d’avancer dans cette direction-là ?
Notons que, dans un coaching, on commence généralement par cette étape-là.
- Se rendre disponible
à ce qui advient autour de nous. C’est une attitude globale d’éveil et
d’ouverture, qui nous rend capables d’accueillir ce qui survient. Nos
mécanismes de défense nous ont protégé, certes, mais souvent ils nous ont
fermés à certaines possibilités. C’est précisément cette attitude d’éveil à
l’instant que l’on rencontre chez les tout petits enfants. Si nous arrivons à
retrouver cette attention à ce qui se passe, les opportunités vont se
multiplier.
- Recycler ses
malchances. Les personnes dites chanceuses peuvent être, elles aussi, touchées
par les mauvais coups du sort. Mais au lieu de s’apitoyer sur elles-mêmes et de
s’enfoncer dans le regret et la culpabilité, elles se questionnent pour savoir
comment tirer parti de cet échec ou de cette malchance. Dans l’événement
malheureux qui m’est arrivé, je peux séparer la part du pur hasard et la part
qui relève de ma responsabilité.
- Devenir un
porte-chance : la chance, comme l’amour, ou comme la connaissance, est
faite pour être partagée, pour circuler, affirme le psychologue. En étant
davantage à l’écoute de l’autre, en étant plus disponible à ses demandes
profondes, je lui porte chance, je lui permets d’accéder à des ressources
insoupçonnées en lui. N’est-ce pas ce que font les parents auprès de leurs enfants
quand ils cherchent sincèrement à les faire grandir ? Chacun de nous peut
être la chance d’un autre !
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Être inconditionnellement positif
Renaud CHEREL
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